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Qonto, la pépite française de la fintech, s’apprête à franchir un cap historique. Le 3 juillet 2025, la néobanque a annoncé avoir déposé auprès de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) une demande d’agrément en tant qu’établissement de crédit. Qonto veut devenir une vraie banque en obtenant une licence bancaire complète au sens réglementaire du terme.
Cette évolution, attendue depuis plusieurs mois dans l’écosystème des fintechs, traduit l’ambition de Qonto d’élargir radicalement son offre de services financiers à destination des petites et moyennes entreprises (PME). Plus qu’un simple changement de statut juridique, c’est une transformation de modèle : accès au crédit, produits d’épargne, meilleure rentabilité, indépendance vis-à-vis de prestataires techniques, expansion européenne… autant de leviers qui pourraient repositionner Qonto en acteur bancaire central du tissu économique professionnel.
Mais cette mutation n’est pas sans enjeux : lourdeur réglementaire, exigences de fonds propres, pression concurrentielle, adaptation du produit… Qonto joue gros dans cette quête du “graal bancaire”. Retour sur les motivations, les défis et les perspectives d’une néobanque française qui veut désormais s’imposer comme banque de référence pour les PME européennes.
I. Qonto : la success story d’une néobanque made in France
Naissance de Qonto : une fintech née du terrain
C’est en 2017 que deux entrepreneurs français, Alexandre Prot et Steve Anavi, lancent Qonto. Leur constat est simple : les solutions bancaires traditionnelles ne sont pas adaptées aux besoins des entreprises, notamment les indépendants, TPE et PME. Complexité, lenteur, manque de transparence, outils peu digitaux : l’expérience client est largement insatisfaisante.
Qonto propose alors une alternative 100 % en ligne, pensée dès le départ pour les professionnels. Ouverture de compte rapide, interface intuitive, gestion simplifiée des notes de frais, intégration avec des outils de comptabilité : la promesse est claire, et trouve rapidement son public.
Dès sa première année, la startup séduit des milliers d’entrepreneurs et freelancers. En quelques clics, ils peuvent ouvrir un compte professionnel, gérer leur trésorerie, commander des cartes, catégoriser leurs dépenses. Qonto apporte au monde professionnel ce que des banques comme N26 ou Revolut ont proposé aux particuliers : une expérience fluide, mobile-first, et sans paperasse.
Qonto levée de fonds : un décollage fulgurant
Le succès commercial de Qonto s’est rapidement traduit en levées de fonds. Après une série A de 10 millions d’euros en 2017, la fintech boucle une série B de 20 millions en 2018, puis une série C de 104 millions en 2020. Le point culminant arrive en janvier 2022 avec une série D de 486 millions d’euros, faisant entrer Qonto dans le club très fermé des “licornes françaises”, avec une valorisation estimée à 4,4 milliards d’euros.
Ces fonds permettent à la société d’accélérer son développement technologique, d’étoffer son équipe (plus de 1 400 salariés en 2025) et surtout, d’ouvrir de nouveaux marchés européens : Allemagne, Espagne, Italie, Belgique, Pays-Bas, Autriche, Portugal… Qonto revendique aujourd’hui plus de 600 000 clients professionnels répartis dans 9 pays.
Parallèlement, elle réalise plusieurs acquisitions stratégiques, notamment la fintech allemande Penta en 2022, et la solution de gestion comptable Regate en 2024. Ces mouvements s’inscrivent dans une logique de consolidation du marché et de diversification des services.
II. Pourquoi Qonto veut devenir une vraie banque ?
Statut actuel : un établissement de paiement limité
Malgré ses succès commerciaux, Qonto n’est pas (encore) une banque au sens réglementaire du terme. Son statut officiel est celui d’établissement de paiement, ce qui l’autorise à offrir des services de paiement, comme l’émission de cartes, les virements, les prélèvements, ou encore la gestion de comptes de dépôts.
Mais ce statut présente de sérieuses limites :
Qonto ne peut pas prêter directement de l’argent à ses clients.
Elle ne peut pas rémunérer les dépôts de ses utilisateurs.
Elle dépend de partenaires bancaires tiers comme Crédit Mutuel Arkéa ou Treezor pour exécuter certaines opérations, notamment liées à la gestion des comptes ou à l’émission des IBAN.
Cette dépendance se traduit par un manque d’autonomie stratégique, des frais intermédiaires importants, et une capacité d’innovation bridée. Pour franchir un nouveau cap et rivaliser avec les banques traditionnelles sur leur propre terrain, Qonto n’a plus le choix : elle doit devenir une banque à part entière.
Licence bancaire Qonto : une indépendance stratégique
En déposant une demande d’agrément d’établissement de crédit auprès de l’ACPR, Qonto veut se doter du statut de banque de plein exercice. Cet agrément, le plus prestigieux en Europe, permettrait à l’entreprise de :
gérer directement les dépôts et comptes clients ;
proposer des crédits à court et moyen terme (notamment aux PME) ;
lancer des produits d’épargne ou de trésorerie ;
maîtriser toute la chaîne de valeur, de la carte bancaire à l’octroi de prêt.
Cela représenterait une transformation en profondeur du modèle économique de Qonto. Plutôt que de simplement faciliter la gestion des finances de ses clients, l’entreprise deviendrait leur interlocuteur bancaire central, capable de financer leur croissance, de gérer leur liquidité et d’optimiser leur fiscalité.
Crédits PME : un levier stratégique au cœur du projet
L’obtention de la licence bancaire est motivée par un besoin stratégique : répondre à la demande croissante de financement des PME. De nombreuses entreprises clientes de Qonto rencontrent des difficultés à obtenir des prêts auprès des banques traditionnelles : délais longs, dossiers complexes, critères d’octroi rigides.
Qonto veut devenir une vraie banque, en accédant à l’agrément bancaire, pourrait :
accorder des prêts rapides et personnalisés à ses clients existants, dont elle connaît déjà les flux financiers ;
proposer des outils de simulation intégrés, avec réponse immédiate ;
développer une plateforme complète de services de financement.
Cette approche “data-driven” du crédit, nourrie par les informations en temps réel des comptes Qonto, permettrait de réduire drastiquement les délais et les coûts d’instruction. Un vrai atout pour les PME, et une opportunité majeure de croissance pour la néobanque.
III. Procédure pour obtenir une licence bancaire auprès de l’ACPR
Processus ACPR pour licence bancaire : un parcours semé d’exigences pour Qonto qui veut devenir une vraie banque
Obtenir un agrément bancaire en France est un processus long et exigeant. L’ACPR, rattachée à la Banque de France, est l’autorité chargée d’instruire les dossiers, en lien avec la Banque centrale européenne (BCE) dans le cadre du mécanisme de supervision unique (MSU).
Le parcours typique inclut :
Constitution d’un dossier complet : il doit détailler le business plan sur trois ans, les ressources humaines et techniques, la politique de conformité, la gouvernance, les projections financières, le modèle de risque, etc.
Examen du dossier : l’ACPR procède à une analyse approfondie, avec d’éventuelles demandes de compléments.
Consultation de la BCE : dans la zone euro, toute demande de licence bancaire nécessite l’accord de la BCE.
Délivrance de l’agrément : une fois validé, l’établissement obtient officiellement le statut de banque.
C’est une procédure hautement réglementée, visant à garantir la stabilité financière, la protection des clients, et la solidité des projets portés par les nouveaux entrants.
Fonds propres et exigences prudentielles
Pour obtenir sa licence, Qonto doit remplir plusieurs conditions financières strictes :
Capital minimum de 5 millions d’euros : exigé pour tous les établissements de crédit. Qonto dépasse largement ce seuil.
Fonds propres réglementaires : Qonto devra disposer de fonds propres suffisants pour couvrir les risques de crédit, de marché et opérationnels liés à son activité. Cela inclut notamment :
un ratio de solvabilité CET1 ≥ 8% ;
des buffers supplémentaires (conservation, anticyclique) si requis ;
un plan de continuité pour faire face aux crises.
L’ACPR et la BCE exigent également des garanties solides sur :
la qualité de la gouvernance (notamment l’expérience des dirigeants en matière bancaire) ;
la gestion des risques et de la conformité ;
la capacité à absorber d’éventuelles pertes dans les premières années.
En clair, il ne suffit pas d’avoir des ambitions : il faut aussi démontrer qu’on est capable de gérer une banque dans la durée, avec rigueur et transparence.
Qonto veut devenir une vraie banque, des délais pour l’agrément…
En moyenne, le traitement d’un dossier par l’ACPR prend entre 6 et 12 mois. Certains peuvent être plus rapides si le dossier est complet dès le départ. Dans le cas de Qonto, la complexité de l’activité et son envergure européenne pourraient allonger les délais, même si son organisation semble très structurée.
Si tout se passe comme prévu, Qonto pourrait obtenir sa licence au premier semestre 2026. Elle deviendrait ainsi la première néobanque B2B française à accéder à ce statut, ouvrant une nouvelle ère dans la bancarisation des entreprises.
IV. Nouveaux services bancaires Qonto : ce que va changer la licence pour les clients PME
Offre de crédit Qonto : financer la croissance des PME
Le premier changement majeur qu’apporterait la licence bancaire à Qonto, c’est la possibilité de prêter directement à ses clients. Aujourd’hui, l’entreprise peut proposer du financement, mais uniquement via des partenaires externes. Avec le statut bancaire, Qonto pourra mobiliser les dépôts de ses clients pour financer l’octroi de crédit, comme le fait une banque traditionnelle.
Ce levier est stratégique dans un contexte où les PME peinent à obtenir des financements rapides. Qonto pourra proposer :
des prêts de trésorerie à court terme ;
des crédits d’investissement amortissables ;
des solutions de leasing ou de crédit-bail intégrées dans son application.
Grâce à l’analyse des données financières en temps réel de ses clients (recettes, charges, flux récurrents), la fintech pourrait évaluer le risque de manière automatisée et personnalisée, et proposer une réponse immédiate à une demande de financement.
Pour les dirigeants de PME, c’est un gain de temps, de lisibilité, et une vraie alternative aux banques classiques, souvent lentes et rigides.
Frais bancaires Qonto : une compétitivité renforcée
L’un des reproches souvent faits aux banques traditionnelles est leur opacité tarifaire. Avec Qonto, la promesse reste celle de la transparence et de la simplicité, y compris sur les prix.
Grâce à son indépendance bancaire, Qonto pourra :
réduire les frais liés aux intermédiaires (actuellement intégrés dans ses coûts de service) ;
moduler ses offres pour proposer des forfaits plus flexibles, adaptés à la taille ou au secteur d’activité du client ;
lancer des produits “à la carte” : crédit ponctuel, compte à terme rémunéré, carte pro haut de gamme, etc.
La licence bancaire pourrait ainsi renforcer la compétitivité tarifaire de Qonto, notamment face aux grandes banques pro (BNP, Crédit Agricole, LCL, Société Générale…) qui facturent encore de nombreux frais unitaires.
Application Qonto tout-en-un : vers un guichet bancaire intégré
Déjà réputée pour la qualité de son UX, Qonto pourrait devenir avec la licence bancaire un véritable cockpit financier tout-en-un pour les entrepreneurs.
Dans un seul outil, les utilisateurs auront accès à :
leur compte courant professionnel ;
leurs cartes bancaires physiques et virtuelles ;
un espace de crédit et financement personnalisé ;
des solutions d’épargne ;
un module comptable intégré ;
la gestion des factures, salaires et notes de frais.
Ce niveau d’intégration est aujourd’hui unique dans le paysage bancaire français. Il positionne Qonto comme le hub digital central de la gestion d’entreprise pour les TPE et PME, avec une ergonomie plus fluide que celle des logiciels métiers historiques.
V. Concurrence néobanques PME : l’effet Qonto sur le marché bancaire
Qonto vs Shine, Revolut Business, N26 : une longueur d’avance ?
La conquête du statut bancaire place Qonto au-dessus du lot des néobanques B2B. Ses concurrents principaux, comme Shine (filiale de Société Générale), Anytime (filiale d’Orange Bank), ou encore Revolut Business, n’ont pas encore obtenu de licence bancaire complète en France.
Revolut dispose bien d’une licence bancaire lituanienne, mais elle est encore peu activée dans les services B2B. Shine, malgré une forte croissance, reste cantonnée à une offre de compte pro enrichi sans crédit.
Qonto qui veut devenir une vraie banque, offrirait :
un avantage compétitif immédiat, notamment en matière de crédit, d’épargne et de flexibilité ;
une image de solidité réglementaire, souvent cruciale pour convaincre les entreprises établies ;
une maîtrise technologique en avance, avec une UX pensée 100 % pro depuis ses débuts.
Cela pourrait pousser certains concurrents à accélérer leur propre transformation ou à nouer de nouveaux partenariats stratégiques.
Qonto veut devenir une vraie banque : le réveil forcé des banques classiques
Le mouvement de Qonto agit aussi comme un signal fort pour les banques traditionnelles. Ces dernières, bien qu’implantées depuis des décennies dans le tissu des PME, peinent à rivaliser sur la simplicité, la rapidité et l’expérience utilisateur.
Face à la montée en puissance des néobanques comme Qonto, elles pourraient :
accélérer leur digitalisation des services pros (par exemple, via le “crédit en 48h” ou les interfaces unifiées) ;
réduire les frais sur les comptes TPE pour conserver leur base clients ;
envisager des partenariats ou des rachats de fintechs pour se renforcer (comme BNP Paribas avec Nickel ou BPCE avec Le Pot Commun).
La dynamique de consolidation pourrait s’amplifier si d’autres acteurs fintech suivent le chemin de Qonto.
Qonto et passeport bancaire européen : une menace continentale
Une fois sa licence bancaire française obtenue, Qonto pourra activer le passeport bancaire européen, qui lui permettrait de proposer ses services bancaires complets dans tous les pays de l’UE où elle est déjà implantée : Allemagne, Espagne, Italie, Pays-Bas, Belgique, etc.
Qonto veut devenir une vraie banque, cela la positionnerait comme l’une des premières néobanques B2B européennes réellement bancarisée, capable de concurrencer :
N26 Business, dont l’activité pro reste marginale ;
bunq, qui s’adresse plutôt aux indépendants ;
Viva Wallet, très axée sur les paiements.
La stratégie de Qonto serait alors claire : devenir la première banque digitale pan-européenne dédiée aux entreprises, capable de parler toutes les langues, de respecter toutes les législations locales, et d’unifier les services bancaires pros.
VI. Licence bancaire néobanques Europe : Qonto suit les traces des pionniers
Revolut, Starling, bunq… les modèles à suivre
Qonto n’est pas la première néobanque européenne à vouloir franchir le pas vers la banque universelle. Plusieurs fintechs emblématiques ont déjà montré la voie :
Revolut a obtenu sa licence bancaire européenne en 2018 via la Lituanie, puis une licence britannique en 2024. Elle commence à proposer des prêts personnels et comptes rémunérés dans certains pays.
Starling Bank, lancée en 2014 au Royaume-Uni, a obtenu sa licence en 2016. Elle s’est imposée comme un acteur clé dans le financement des PME outre-Manche, avec plus de 4 milliards de livres prêtés en 2023.
bunq, basée aux Pays-Bas, a décroché une licence bancaire en 2014. Elle se concentre sur les voyageurs, indépendants et petites structures, avec des comptes rémunérés et une ouverture 100 % mobile.
Ces exemples montrent qu’une néobanque peut réussir sa transition vers un modèle bancaire à condition de maîtriser sa technologie, sa conformité et sa rentabilité. Qonto coche déjà plusieurs de ces cases et entend bien faire la différence sur le segment B2B.
Qonto veut devenir une vraie banque : une tendance européenne de fond
Plus globalement, on assiste à une bancarisation progressive des fintechs en Europe. Les autorités de supervision ont renforcé les cadres juridiques pour encourager les modèles solides tout en filtrant les projets opportunistes.
Le succès des premières néobanques bancarisées a aussi montré que la confiance réglementaire est un facteur déterminant pour conquérir des clients à plus forte valeur ajoutée : entreprises, professions libérales, associations.
Qonto s’inscrit dans cette logique. Son ambition : devenir la Starling Bank du continent, mais au service des entrepreneurs.
VII. Risques et contraintes licence bancaire Qonto : un défi de taille
Gouvernance, conformité, supervision : les nouveaux défis
Devenir une vraie banque ne se résume pas à changer de statut. C’est une métamorphose réglementaire et organisationnelle. Qonto devra désormais :
se soumettre aux contrôles permanents de l’ACPR et de la BCE ;
renforcer sa gouvernance avec des profils financiers expérimentés ;
intégrer toutes les exigences liées à la gestion des risques, à la sécurité informatique (DORA) et à la lutte contre le blanchiment (LCB-FT).
Ces obligations exigent des investissements lourds, en ressources humaines comme en technologie. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles de nombreuses fintechs préfèrent rester sur des modèles hybrides ou en marque blanche.
Qonto, de son côté, a anticipé cette mutation. Elle a récemment annoncé la nomination de Jean-Pierre Mustier (ex-Société Générale, UniCredit) à son conseil d’administration, renforçant ainsi sa crédibilité auprès du régulateur.
Qonto veut devenir une vraie banque : l’enjeu de rester simple et agile
Autre défi pour Qonto : ne pas perdre son ADN. La fintech s’est imposée par la qualité de son design produit, sa rapidité d’exécution et sa proximité avec les utilisateurs. Devenir banque, c’est aussi risquer d’ajouter de la complexité dans les parcours, des frictions dans les validations, des retards dus à la conformité.
L’équation sera donc délicate : garantir la robustesse réglementaire sans dégrader l’expérience utilisateur. Cela passera sans doute par :
une architecture technique modulaire, avec des microservices isolés ;
une automatisation intelligente des processus de KYC, conformité, scoring ;
une culture d’entreprise qui valorise encore la simplicité, malgré la banque “de l’intérieur”.
Si Qonto parvient à maintenir cette agilité, tout en endossant les habits d’un établissement de crédit complet, elle pourrait réussir l’un des paris les plus ambitieux de la fintech française.
Qonto veut devenir une vraie banque : à la croisée des chemins entre néobanque et banque universelle
La demande de licence bancaire déposée par Qonto en juillet 2025 marque un tournant décisif pour l’entreprise, mais aussi pour tout l’écosystème bancaire professionnel européen. Qonto veut devenir une vraie banque et ambitionne de refonder la relation entre PME et services financiers.
Ce choix stratégique s’inscrit dans une évolution globale du secteur, où les néobanques ne veulent plus se contenter d’enveloppes techniques ou d’apps élégantes : elles veulent désormais contrôler l’infrastructure bancaire, délivrer du crédit, sécuriser les dépôts, devenir incontournables.
Si l’ACPR valide son dossier dans les prochains mois, Qonto deviendra la première néobanque B2B française à accéder à l’agrément d’établissement de crédit. Ce nouveau statut pourrait accélérer son développement en France comme en Europe, ouvrir la voie à de nouveaux produits, et surtout, faire de Qonto une référence continentale pour les entrepreneurs.
Mais la route est encore longue : exigences réglementaires, pression concurrentielle, équilibre entre innovation et conformité… Le pari est audacieux. Et c’est peut-être ce qui le rend si passionnant à suivre. [...]
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C’est quoi le déficit foncier ?
Définition du déficit foncier : le déficit foncier est un mécanisme fiscal qui permet aux propriétaires-bailleurs de bénéficier d’avantages fiscaux lorsqu’ils réalisent des travaux de rénovation énergétique dans leurs logements locatifs. Face à la nécessité d’améliorer la performance énergétique des logements, le gouvernement a décidé de doubler le plafond du déficit foncier imputable au revenu global pour les travaux payés entre 2023 et 2025. Dans cet article, nous vous expliquons ce qu’est le déficit foncier et comment il peut vous aider à financer la rénovation énergétique de votre bien locatif.
Déficit foncier, définition
En parcourant la presse financière, vous avez peut-être rencontré le terme “déficit foncier”. Il peut sembler complexe à première vue, mais il est essentiel à comprendre pour les investisseurs immobiliers et les contribuables souhaitant défiscaliser.
Le déficit foncier est un concept fiscal qui concerne spécifiquement les propriétaires de biens immobiliers locatifs non meublés. Il survient lorsque les charges liées à la propriété, comme les travaux de rénovation, l’entretien, les intérêts d’emprunts et autres frais, excèdent les revenus générés par les loyers.
Le déficit foncier est la différence négative entre les revenus fonciers perçus par un propriétaire-bailleur et les charges déductibles liées à l’entretien, la réparation et l’amélioration du bien locatif. Lorsque les charges déductibles sont supérieures aux revenus fonciers, le propriétaire-bailleur est en situation de déficit foncier.
En d’autres termes, si vous dépensez plus pour l’entretien de votre propriété que vous ne gagnez en loyer, vous vous retrouvez avec un déficit foncier. Mais alors, pourquoi est-ce une notion clé pour les investisseurs immobiliers ?
La réponse réside dans les avantages fiscaux associés. En France, le déficit foncier est déductible du revenu global de l’investisseur (voir le détail plus bas). Cette déduction est particulièrement avantageuse pour les contribuables fortement imposés, car elle permet de diminuer l’assiette imposable, et donc le montant de l’impôt à payer.
Les avantages fiscaux du déficit foncier dans le cadre d’une rénovation énergétique
Le déficit foncier offre plusieurs avantages fiscaux aux propriétaires-bailleurs qui réalisent des travaux de rénovation énergétique dans leurs logements locatifs :
Imputation sur le revenu global : Le déficit foncier peut être imputé sur le revenu global du propriétaire-bailleur, dans la limite de 10 700 euros par an, et jusqu’à 21 400 euros pour les travaux de rénovation énergétique payés entre 2023 et 2025.
Report du déficit foncier : Si le déficit foncier ne peut pas être intégralement imputé sur le revenu global, le solde peut être reporté sur les revenus fonciers des 10 années suivantes.
Les conditions pour en bénéficier
Pour bénéficier du déficit foncier dans le cadre d’une rénovation énergétique, les propriétaires-bailleurs doivent respecter certaines conditions :
Les travaux de rénovation énergétique doivent être réalisés sur un bien locatif.
Les travaux doivent être payés entre 2023 et 2025.
Les travaux doivent être effectués par des professionnels qualifiés RGE (Reconnu Garant de l’Environnement).
Il est important de préciser que ces déductions sont soumises à d’autres conditions. Le bien doit être mis en location pendant une période minimale de trois ans après la création du déficit, et certaines dépenses, comme les travaux de construction ou d’agrandissement, ne sont pas éligibles.
En résumé, le déficit foncier est un outil qui permet aux investisseurs immobiliers de diminuer leur charge fiscale, tout en maintenant leur bien en bon état. Une planification et une gestion judicieuses peuvent ainsi transformer une dépense en un avantage financier substantiel.
Exemple d’application
Prenons l’exemple d’un propriétaire-bailleur qui réalise 30 000 euros de travaux de rénovation énergétique dans son logement locatif en 2023. Ses revenus fonciers annuels sont de 12 000 euros. Le déficit foncier est donc de 18 000 euros (30 000 – 12 000).
Grâce à l’augmentation du plafond du déficit foncier pour les travaux de rénovation énergétique, le propriétaire-bailleur pourra imputer la totalité de ce déficit sur son revenu global. En conséquence, son revenu imposable sera réduit de 18 000 euros, ce qui entraînera une économie d’impôt significative.
Rénovations énergétiques on parle de quoi ?
Les rénovations énergétiques sont des travaux effectués sur un bâtiment existant afin d’améliorer son efficacité énergétique. Les objectifs principaux sont de réduire la consommation d’énergie, d’augmenter le confort des occupants et de diminuer l’impact environnemental du bâtiment.
Dans le cadre de ces rénovations, on peut envisager un large éventail d’actions, qui varient selon l’âge du bâtiment, son état actuel, son utilisation et son environnement. En voici quelques exemples :
Isolation thermique : Il s’agit d’un des travaux les plus courants, qui vise à améliorer l’isolation des murs, des toits, des sols, et des fenêtres. Ces améliorations peuvent réduire significativement les pertes de chaleur, et donc les besoins en chauffage.
Systèmes de chauffage et de refroidissement : Le remplacement d’anciennes chaudières par des systèmes plus efficaces (pompe à chaleur, chaudière à condensation, etc.) peut réduire la consommation d’énergie. De même, l’installation d’un système de climatisation économe en énergie peut aider à réduire la consommation d’électricité en été.
Ventilation : Une bonne ventilation est essentielle pour la qualité de l’air intérieur. L’installation d’un système de ventilation mécanique contrôlée (VMC) peut améliorer l’efficacité énergétique en contrôlant l’échange d’air entre l’intérieur et l’extérieur du bâtiment.
Éclairage : Le remplacement des lampes et luminaires par des versions à faible consommation, comme les LED, peut également contribuer à réduire la consommation d’énergie.
Attention aux types de travaux éligibles au titre du déficit foncier
Cependant, il convient de noter que certains travaux ne sont pas déductibles dans le cadre du déficit foncier. Par exemple, les dépenses liées à des travaux d’agrandissement ou de construction, ainsi que les travaux qui modifient l’agencement initial du bien ne sont pas déductibles. De même, l’installation d’équipements de production d’énergie renouvelable, comme les panneaux solaires, n’est généralement pas déductible au titre du déficit foncier, même si elle peut donner droit – parfois – à d’autres avantages fiscaux.
A noter : en dehors du déficit foncier, la réalisation de rénovations énergétiques est souvent encouragée par des aides financières de l’État ou des collectivités locales, sous forme de crédits d’impôt, de subventions ou de prêts à taux zéro. Ces travaux peuvent également générer des économies d’énergie significatives sur le long terme, rendant l’investissement rentable.
Autre dépenses pouvant être prises en compte pour la constitution d’un déficit foncier
En dehors des rénovations énergétiques, plusieurs types de dépenses peuvent être prises en compte pour la constitution d’un déficit foncier en France. Voici quelques exemples :
Travaux d’entretien et de réparation : Ce sont des travaux qui permettent de maintenir le bien immobilier en bon état sans en modifier la structure ni l’agencement. Cela peut inclure, par exemple, la réparation d’une toiture qui fuit, le remplacement de la plomberie défectueuse, ou la réparation de fissures dans les murs.
Travaux d’amélioration : Ces travaux apportent un confort nouveau ou supérieur par rapport à la situation initiale, sans pour autant modifier la structure ou la consistance du bien. Cela pourrait inclure l’installation d’une salle de bains supplémentaire, le remplacement d’une chaudière obsolète par un système de chauffage plus efficace, ou l’installation d’une isolation thermique.
Frais de gestion : Il s’agit des frais payés à un professionnel pour la gestion du bien locatif, tels que les honoraires de gestion locative versés à une agence immobilière.
Intérêts d’emprunt : Si vous avez contracté un prêt pour acheter le bien locatif, vous pouvez déduire les intérêts payés sur ce prêt.
Taxe foncière : Vous pouvez déduire la taxe foncière payée, à l’exception de la part correspondant aux ordures ménagères.
Assurances : Les primes d’assurance liées au bien locatif (par exemple, l’assurance propriétaire non occupant) peuvent être déduites.
Charges de copropriété : Les charges non récupérables sur le locataire, comme les dépenses de maintenance et d’entretien des parties communes, peuvent être déduites.
Le déficit foncier, un outil précieux pour les propriétaires-bailleurs
En résumé, le déficit foncier est un dispositif fiscal avantageux pour les propriétaires-bailleurs souhaitant entreprendre des travaux dans leurs logements locatifs. Grâce à l’augmentation du plafond du déficit foncier imputable au revenu global pour les travaux payés entre 2023 et 2025, les propriétaires-bailleurs peuvent bénéficier d’un coup de pouce fiscal bienvenu pour améliorer la performance énergétique de leurs biens locatifs.
Il est essentiel de respecter les conditions pour profiter de ce dispositif et de faire appel à des professionnels qualifiés RGE pour la réalisation des travaux. Le déficit foncier est un levier de financement intéressant pour les propriétaires-bailleurs, permettant de réduire leur revenu imposable tout en participant à l’effort de rénovation énergétique des logements en France.
De façon plus large, avant de réaliser des travaux dans le but de créer un déficit foncier, il est recommandé de consulter un conseiller fiscal ou un avocat spécialisé, qui pourra vous aider à comprendre les règles applicables et à optimiser votre investissement. [...]
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Le PEA pour une retraite sereine
La retraite est souvent synonyme de baisse de revenus, et pour anticiper cette situation, il est essentiel de constituer des revenus complémentaires réguliers. Le Plan d’Épargne en Actions (PEA) se présente comme une option intéressante pour obtenir une rente viagère et assurer un revenu stable pendant la retraite. Dans cet article, nous allons examiner comment obtenir une rente viagère via son PEA.
Comprendre le PEA et son potentiel pour la retraite
Le PEA est un placement financier qui offre un accès aux marchés financiers, principalement aux titres cotés ou non cotés européens. Les plafonds de versement s’élèvent à 150 000 euros pour une personne seule et 300 000 euros pour un couple avec deux PEA. Le PEA permet de bénéficier d’une fiscalité attractive après un délai de détention de 5 ans. En choisissant le PEA Assurances, il est possible de disposer de revenus complémentaires réguliers sous forme de rente viagère en contrepartie de l’aliénation du capital constitué.
Préparer sa retraite avec le PEA
Pour préparer sa retraite avec un PEA, il est recommandé d’effectuer un entretien-conseil avec un professionnel qui évaluera la tolérance au risque et la capacité à subir des pertes. Il est également possible de déléguer la gestion du PEA à un expert des marchés financiers dans le cadre d’une Gestion Sous Mandat (GSM).
Obtenir une rente viagère grâce au PEA
La rente viagère est une option intéressante pour disposer d’un revenu complémentaire régulier à la retraite. Elle peut être mise en place à partir du 5ème anniversaire du PEA, et son montant dépendra de la valorisation du PEA et de l’âge du titulaire à la retraite. La rente viagère est entièrement défiscalisée (hormis les prélèvements sociaux) jusqu’au décès du titulaire.
L’option de réversion pour le conjoint survivant
Le PEA offre également la possibilité de demander une rente avec réversion au profit du conjoint survivant ou du concubin. Cette option est particulièrement pertinente si le bénéficiaire a des revenus moins élevés qui ne lui permettraient pas de maintenir son niveau et cadre de vie après le décès du titulaire. L’option de réversion a une incidence sur le montant des revenus servis et est imposable dans le cadre de l’héritage.
Obtenir une rente viagère via son PEA : un outil clé pour une retraite sereine
Pour assurer un revenu complémentaire régulier à la retraite, le Plan d’Épargne en Actions (PEA) est une solution à envisager. En choisissant le PEA Assurances et en optant pour une rente viagère, il est possible de bénéficier d’un revenu régulier et défiscalisé. Les options de réversion permettent également de protéger le conjoint survivant. Il est essentiel de bien préparer et gérer son PEA pour optimiser les avantages qu’il procure. N’hésitez pas à consulter un professionnel pour obtenir des conseils personnalisés et adapter votre stratégie d’épargne en fonction de vos objectifs et de votre situation. En somme, le PEA peut être un outil clé pour assurer une retraite sereine et financièrement confortable. [...]
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Face à l’évolution de la législation et aux enjeux environnementaux, les bailleurs doivent adapter leurs biens immobiliers pour les rendre énergétiquement performants. La rénovation énergétique devient donc une priorité pour les propriétaires. Cet article vous présente les avantages du déficit foncier dans le cadre de la rénovation énergétique et comment optimiser cette démarche pour en tirer le meilleur parti.
Rénovation énergétique : un impératif pour les bailleurs
Pourquoi rénover énergétiquement son bien locatif ?
La rénovation énergétique permet de réduire la consommation d’énergie du logement, d’améliorer son confort et de respecter les nouvelles normes environnementales. En conséquence, les propriétaires-bailleurs sont incités à effectuer des travaux pour éviter la dévalorisation de leur bien et préserver leur rentabilité locative.
Les obligations légales et les échéances à respecter
Pour être en conformité avec la législation, les bailleurs doivent respecter les échéances fixées par la loi Climat et résilience. Les logements les plus énergivores seront progressivement interdits à la location, avec des échéances distinctes pour les classes G, F et E.
Le déficit foncier : un levier fiscal pour financer la rénovation
Le principe du déficit foncier et son impact fiscal
Le déficit foncier permet aux bailleurs de déduire de leurs revenus fonciers les charges engendrées par des travaux de réparation, d’entretien ou d’amélioration. Si les charges dépassent les revenus fonciers, le déficit peut être imputé sur le revenu global, dans la limite de 10 700 euros par an.
Les conditions pour bénéficier du déficit foncier
Pour profiter du déficit foncier, les bailleurs doivent opter pour le régime réel d’imposition et réaliser des travaux éligibles. Les travaux doivent concerner la réparation, l’entretien ou l’amélioration du logement locatif.
Un plafond doublé pour les travaux de rénovation énergétique
Les avantages du plafond doublé pour les bailleurs
Le gouvernement a décidé de doubler le plafond du déficit foncier imputable sur le revenu global pour les travaux de rénovation énergétique, le portant à 21 400 euros. Cette mesure incitative permet aux bailleurs de financer plus facilement les travaux de rénovation énergétique de leurs biens locatifs.
Les conditions à respecter pour profiter du plafond doublé
Pour bénéficier du plafond doublé, les bailleurs doivent respecter certaines conditions. Par exemple, réaliser des travaux de rénovation énergétique entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2025. Egalement, améliorer la classe énergétique du logement et fournir deux DPE, avant et après les travaux.
La stratégie de rénovation et le déficit foncier : un duo gagnant pour les bailleurs
La rénovation énergétique et le déficit foncier constituent un duo gagnant pour les propriétaires-bailleurs souhaitant mettre en conformité leurs biens locatifs et profiter d’avantages fiscaux. En investissant dans la rénovation énergétique, les bailleurs pourront non seulement respecter les obligations légales, mais également optimiser la performance énergétique de leurs logements. Le tout en améliorant leur rentabilité locative et réduire leur imposition. Il est donc essentiel de bien planifier ces travaux et de respecter les conditions. Cela permettra de tirer le meilleur parti du déficit foncier et du plafond doublé dédié aux travaux de rénovation énergétique. [...]
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Fonds en euros en 20023 : évolution et perspectives face au succès du Livret A. En 2023, les fonds en euros subissent une décrue face au succès grandissant du Livret A et du LDDS. Malgré la remontée de la rémunération des fonds en euros, leur compétitivité pâlit face à la hausse des taux d’intérêt et à l’inflation. Dans cet article, nous analyserons l’évolution des fonds en euros en 2023 et les raisons de cette baisse de popularité.
Contexte et comparaison avec l’épargne réglementée
Le succès du Livret A et du LDDS
En 2023, le Livret A et le LDDS connaissent une collecte nette record, grâce à une rémunération rehaussée à 3% depuis le 1er février. Les encours de l’assurance-vie atteignent 1 870 milliards d’euros, soit trois fois et demie le stock du Livret A et du LDDS. Cette situation met en évidence le contraste entre les deux types d’épargne.
La décollecte des fonds en euros
Face à ce succès, les fonds en euros poursuivent leur décrue. La Fédération France Assureurs considère cette décollecte comme “purement mécanique”, résultant d’un contexte économique particulier et d’une concurrence accrue avec les produits d’épargne réglementée.
Analyse des facteurs influençant l’évolution des fonds en euros en 2023
La hausse des taux d’intérêt
L’un des principaux facteurs de la baisse de popularité des fonds en euros est la hausse des taux d’intérêt. Ce phénomène rend les produits d’épargne réglementée, tels que le Livret A et le LDDS, plus attractifs pour les épargnants. Les fonds en euros peinent donc à conserver leur compétitivité sur le marché de l’épargne.
L’inflation et son impact sur les fonds en euros
L’inflation constitue un autre facteur clé de l’évolution des fonds en euros en 2023. En effet, avec une inflation en hausse, la rémunération des fonds en euros ne parvient pas à offrir un rendement suffisamment attractif pour les épargnants, les incitant à se tourner vers d’autres produits d’épargne plus rémunérateurs.
Les perspectives pour les fonds en euros
Adaptation des offres et diversification
Pour retrouver leur attractivité, les fonds en euros devront s’adapter à l’évolution du marché et aux attentes des épargnants. Cela pourrait passer par une diversification des offres, notamment en proposant des produits d’investissement plus dynamiques et plus rémunérateurs, afin de répondre aux besoins des épargnants en quête de rendement.
Sensibilisation et éducation des épargnants
Une autre piste pour redynamiser les fonds en euros consiste à sensibiliser et éduquer les épargnants sur les avantages et les risques associés à ces placements. En informant les épargnants sur les particularités des fonds en euros, notamment leur sécurité et leur garantie en capital, il sera possible de les inciter à considérer ces produits comme une option viable pour diversifier leur épargne.
Le défi des fonds en euros face à l’évolution du marché de l’épargne
En 2023, les fonds en euros sont confrontés à un déclin de leur popularité, principalement dû à la hausse des taux d’intérêt et à l’inflation. Face au succès du Livret A et du LDDS, il est essentiel pour les fonds en euros de s’adapter et de se diversifier pour redevenir compétitifs. La sensibilisation et l’éducation des épargnants sur les avantages de ces produits pourraient également contribuer à inverser la tendance et redonner un second souffle aux fonds en euros. [...]
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Vous êtes-vous déjà demandé “c’est quoi le label ISR ?” Le label ISR (Investissement Socialement Responsable) a pour objectif d’orienter les épargnants vers des fonds d’investissement durables et responsables. Cependant, le Forum pour l’investissement responsable (FIR) a récemment décidé de se mettre en retrait de la promotion de ce label, déplorant un manque d’exigence. Dans cet article, nous vous présentons le label ISR, son fonctionnement, et les raisons de cette controverse.
Comprendre le label ISR et son rôle
C’est quoi le label ISR ?
Le label ISR est une certification créée en 2015 par le ministère de l’Économie et des Finances en France. Il vise à distinguer les fonds d’investissement qui intègrent des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans leur processus de sélection des actifs.
Le rôle du label ISR
Le label ISR a pour objectif d’aider les épargnants à identifier les fonds d’investissement qui respectent des normes éthiques et durables. En obtenant ce label, les fonds d’investissement peuvent attirer des investisseurs soucieux de responsabilité sociale et environnementale.
Les raisons de la controverse autour du label ISR
Le FIR et le label ISR : une relation tendue
Le FIR, qui regroupe investisseurs, sociétés de gestion, ONG et autres parties prenantes autour de l’ISR, s’est mis en retrait de la promotion du label ISR. L’association déplore un manque d’exigence dans les critères d’attribution de ce label.
Un manque de rigueur dans l’attribution du label
La principale critique du FIR envers le label ISR est l’absence de critères suffisamment exigeants pour garantir un réel impact positif des fonds labellisés. Les exigences actuelles pour obtenir le label ISR sont jugées trop faibles pour refléter une véritable démarche responsable.
Les conséquences de cette controverse sur le label ISR
Une perte de confiance des investisseurs
Le retrait du FIR de la promotion du label ISR pourrait entraîner une perte de confiance des investisseurs dans ce label. En effet, les épargnants pourraient remettre en question la fiabilité du label pour distinguer les fonds réellement responsables.
Un appel à une réforme
Face à ces critiques, le label ISR pourrait être amené à revoir ses critères d’attribution et à renforcer ses exigences en matière de responsabilité sociale et environnementale. Une réforme du label pourrait ainsi permettre de restaurer la confiance des investisseurs et de promouvoir une finance plus durable.
Le label ISR… un outil à perfectionner pour une finance durable
Le label ISR est un outil destiné à orienter les épargnants vers des fonds d’investissement responsables. Cependant, les critiques émises par le FIR soulignent un manque d’exigence dans les critères d’attribution, remettant en question la pertinence du label pour distinguer les fonds véritablement responsables. Pour restaurer la confiance des investisseurs et promouvoir une finance durable, il est essentiel que le label ISR renforce ses exigences et s’adapte aux enjeux actuels de responsabilité sociale et environnementale ! Vous pouvez lire dans la même thématique notre article sur les fonds de Private Equity labellisés : FCPR, FCPI et FIP. [...]
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