Le déficit foncier, un levier de défiscalisation à ne pas négliger

Le déficit foncier, un levier fiscal pour la rénovation énergétique

C’est quoi le déficit foncier ?

Définition du déficit foncier : le déficit foncier est un mécanisme fiscal qui permet aux propriétaires-bailleurs de bénéficier d’avantages fiscaux lorsqu’ils réalisent des travaux de rénovation énergétique dans leurs logements locatifs. Face à la nécessité d’améliorer la performance énergétique des logements, le gouvernement a décidé de doubler le plafond du déficit foncier imputable au revenu global pour les travaux payés entre 2023 et 2025. Dans cet article, nous vous expliquons ce qu’est le déficit foncier et comment il peut vous aider à financer la rénovation énergétique de votre bien locatif.

Déficit foncier, définition

En parcourant la presse financière, vous avez peut-être rencontré le terme “déficit foncier”. Il peut sembler complexe à première vue, mais il est essentiel à comprendre pour les investisseurs immobiliers et les contribuables souhaitant défiscaliser.

Le déficit foncier est un concept fiscal qui concerne spécifiquement les propriétaires de biens immobiliers locatifs non meublés. Il survient lorsque les charges liées à la propriété, comme les travaux de rénovation, l’entretien, les intérêts d’emprunts et autres frais, excèdent les revenus générés par les loyers.

Le déficit foncier est la différence négative entre les revenus fonciers perçus par un propriétaire-bailleur et les charges déductibles liées à l’entretien, la réparation et l’amélioration du bien locatif. Lorsque les charges déductibles sont supérieures aux revenus fonciers, le propriétaire-bailleur est en situation de déficit foncier.

En d’autres termes, si vous dépensez plus pour l’entretien de votre propriété que vous ne gagnez en loyer, vous vous retrouvez avec un déficit foncier. Mais alors, pourquoi est-ce une notion clé pour les investisseurs immobiliers ?

La réponse réside dans les avantages fiscaux associés. En France, le déficit foncier est déductible du revenu global de l’investisseur (voir le détail plus bas). Cette déduction est particulièrement avantageuse pour les contribuables fortement imposés, car elle permet de diminuer l’assiette imposable, et donc le montant de l’impôt à payer.

Les avantages fiscaux du déficit foncier dans le cadre d’une rénovation énergétique

Le déficit foncier offre plusieurs avantages fiscaux aux propriétaires-bailleurs qui réalisent des travaux de rénovation énergétique dans leurs logements locatifs :

  1. Imputation sur le revenu global : Le déficit foncier peut être imputé sur le revenu global du propriétaire-bailleur, dans la limite de 10 700 euros par an, et jusqu’à 21 400 euros pour les travaux de rénovation énergétique payés entre 2023 et 2025.
  2. Report du déficit foncier : Si le déficit foncier ne peut pas être intégralement imputé sur le revenu global, le solde peut être reporté sur les revenus fonciers des 10 années suivantes.

Les conditions pour en bénéficier

Pour bénéficier du déficit foncier dans le cadre d’une rénovation énergétique, les propriétaires-bailleurs doivent respecter certaines conditions :

  1. Les travaux de rénovation énergétique doivent être réalisés sur un bien locatif.
  2. Les travaux doivent être payés entre 2023 et 2025.
  3. Les travaux doivent être effectués par des professionnels qualifiés RGE (Reconnu Garant de l’Environnement).

Il est important de préciser que ces déductions sont soumises à d’autres conditions. Le bien doit être mis en location pendant une période minimale de trois ans après la création du déficit, et certaines dépenses, comme les travaux de construction ou d’agrandissement, ne sont pas éligibles.

En résumé, le déficit foncier est un outil qui permet aux investisseurs immobiliers de diminuer leur charge fiscale, tout en maintenant leur bien en bon état. Une planification et une gestion judicieuses peuvent ainsi transformer une dépense en un avantage financier substantiel.

Exemple d’application

Prenons l’exemple d’un propriétaire-bailleur qui réalise 30 000 euros de travaux de rénovation énergétique dans son logement locatif en 2023. Ses revenus fonciers annuels sont de 12 000 euros. Le déficit foncier est donc de 18 000 euros (30 000 – 12 000).

Grâce à l’augmentation du plafond du déficit foncier pour les travaux de rénovation énergétique, le propriétaire-bailleur pourra imputer la totalité de ce déficit sur son revenu global. En conséquence, son revenu imposable sera réduit de 18 000 euros, ce qui entraînera une économie d’impôt significative.

Rénovations énergétiques on parle de quoi ?

Les rénovations énergétiques sont des travaux effectués sur un bâtiment existant afin d’améliorer son efficacité énergétique. Les objectifs principaux sont de réduire la consommation d’énergie, d’augmenter le confort des occupants et de diminuer l’impact environnemental du bâtiment.

Dans le cadre de ces rénovations, on peut envisager un large éventail d’actions, qui varient selon l’âge du bâtiment, son état actuel, son utilisation et son environnement. En voici quelques exemples :

  1. Isolation thermique : Il s’agit d’un des travaux les plus courants, qui vise à améliorer l’isolation des murs, des toits, des sols, et des fenêtres. Ces améliorations peuvent réduire significativement les pertes de chaleur, et donc les besoins en chauffage.
  2. Systèmes de chauffage et de refroidissement : Le remplacement d’anciennes chaudières par des systèmes plus efficaces (pompe à chaleur, chaudière à condensation, etc.) peut réduire la consommation d’énergie. De même, l’installation d’un système de climatisation économe en énergie peut aider à réduire la consommation d’électricité en été.
  3. Ventilation : Une bonne ventilation est essentielle pour la qualité de l’air intérieur. L’installation d’un système de ventilation mécanique contrôlée (VMC) peut améliorer l’efficacité énergétique en contrôlant l’échange d’air entre l’intérieur et l’extérieur du bâtiment.
  4. Éclairage : Le remplacement des lampes et luminaires par des versions à faible consommation, comme les LED, peut également contribuer à réduire la consommation d’énergie.

Attention aux types de travaux éligibles au titre du déficit foncier

Cependant, il convient de noter que certains travaux ne sont pas déductibles dans le cadre du déficit foncier. Par exemple, les dépenses liées à des travaux d’agrandissement ou de construction, ainsi que les travaux qui modifient l’agencement initial du bien ne sont pas déductibles. De même, l’installation d’équipements de production d’énergie renouvelable, comme les panneaux solaires, n’est généralement pas déductible au titre du déficit foncier, même si elle peut donner droit – parfois – à d’autres avantages fiscaux.

A noter : en dehors du déficit foncier, la réalisation de rénovations énergétiques est souvent encouragée par des aides financières de l’État ou des collectivités locales, sous forme de crédits d’impôt, de subventions ou de prêts à taux zéro. Ces travaux peuvent également générer des économies d’énergie significatives sur le long terme, rendant l’investissement rentable.

Autre dépenses pouvant être prises en compte pour la constitution d’un déficit foncier

En dehors des rénovations énergétiques, plusieurs types de dépenses peuvent être prises en compte pour la constitution d’un déficit foncier en France. Voici quelques exemples :

  1. Travaux d’entretien et de réparation : Ce sont des travaux qui permettent de maintenir le bien immobilier en bon état sans en modifier la structure ni l’agencement. Cela peut inclure, par exemple, la réparation d’une toiture qui fuit, le remplacement de la plomberie défectueuse, ou la réparation de fissures dans les murs.
  2. Travaux d’amélioration : Ces travaux apportent un confort nouveau ou supérieur par rapport à la situation initiale, sans pour autant modifier la structure ou la consistance du bien. Cela pourrait inclure l’installation d’une salle de bains supplémentaire, le remplacement d’une chaudière obsolète par un système de chauffage plus efficace, ou l’installation d’une isolation thermique.
  3. Frais de gestion : Il s’agit des frais payés à un professionnel pour la gestion du bien locatif, tels que les honoraires de gestion locative versés à une agence immobilière.
  4. Intérêts d’emprunt : Si vous avez contracté un prêt pour acheter le bien locatif, vous pouvez déduire les intérêts payés sur ce prêt.
  5. Taxe foncière : Vous pouvez déduire la taxe foncière payée, à l’exception de la part correspondant aux ordures ménagères.
  6. Assurances : Les primes d’assurance liées au bien locatif (par exemple, l’assurance propriétaire non occupant) peuvent être déduites.
  7. Charges de copropriété : Les charges non récupérables sur le locataire, comme les dépenses de maintenance et d’entretien des parties communes, peuvent être déduites.

Le déficit foncier, un outil précieux pour les propriétaires-bailleurs

En résumé, le déficit foncier est un dispositif fiscal avantageux pour les propriétaires-bailleurs souhaitant entreprendre des travaux dans leurs logements locatifs. Grâce à l’augmentation du plafond du déficit foncier imputable au revenu global pour les travaux payés entre 2023 et 2025, les propriétaires-bailleurs peuvent bénéficier d’un coup de pouce fiscal bienvenu pour améliorer la performance énergétique de leurs biens locatifs.

Il est essentiel de respecter les conditions pour profiter de ce dispositif et de faire appel à des professionnels qualifiés RGE pour la réalisation des travaux. Le déficit foncier est un levier de financement intéressant pour les propriétaires-bailleurs, permettant de réduire leur revenu imposable tout en participant à l’effort de rénovation énergétique des logements en France.

De façon plus large, avant de réaliser des travaux dans le but de créer un déficit foncier, il est recommandé de consulter un conseiller fiscal ou un avocat spécialisé, qui pourra vous aider à comprendre les règles applicables et à optimiser votre investissement.

Comment obtenir une #renteviagère via son PEA ?

Comment obtenir une rente viagère via son PEA ?

Le PEA pour une retraite sereine

La retraite est souvent synonyme de baisse de revenus, et pour anticiper cette situation, il est essentiel de constituer des revenus complémentaires réguliers. Le Plan d’Épargne en Actions (PEA) se présente comme une option intéressante pour obtenir une rente viagère et assurer un revenu stable pendant la retraite. Dans cet article, nous allons examiner comment obtenir une rente viagère via son PEA.

Comprendre le PEA et son potentiel pour la retraite

Le PEA est un placement financier qui offre un accès aux marchés financiers, principalement aux titres cotés ou non cotés européens. Les plafonds de versement s’élèvent à 150 000 euros pour une personne seule et 300 000 euros pour un couple avec deux PEA. Le PEA permet de bénéficier d’une fiscalité attractive après un délai de détention de 5 ans. En choisissant le PEA Assurances, il est possible de disposer de revenus complémentaires réguliers sous forme de rente viagère en contrepartie de l’aliénation du capital constitué.

Préparer sa retraite avec le PEA

Pour préparer sa retraite avec un PEA, il est recommandé d’effectuer un entretien-conseil avec un professionnel qui évaluera la tolérance au risque et la capacité à subir des pertes. Il est également possible de déléguer la gestion du PEA à un expert des marchés financiers dans le cadre d’une Gestion Sous Mandat (GSM).

Obtenir une rente viagère grâce au PEA

La rente viagère est une option intéressante pour disposer d’un revenu complémentaire régulier à la retraite. Elle peut être mise en place à partir du 5ème anniversaire du PEA, et son montant dépendra de la valorisation du PEA et de l’âge du titulaire à la retraite. La rente viagère est entièrement défiscalisée (hormis les prélèvements sociaux) jusqu’au décès du titulaire.

L’option de réversion pour le conjoint survivant

Le PEA offre également la possibilité de demander une rente avec réversion au profit du conjoint survivant ou du concubin. Cette option est particulièrement pertinente si le bénéficiaire a des revenus moins élevés qui ne lui permettraient pas de maintenir son niveau et cadre de vie après le décès du titulaire. L’option de réversion a une incidence sur le montant des revenus servis et est imposable dans le cadre de l’héritage.

Obtenir une rente viagère via son PEA : un outil clé pour une retraite sereine

Pour assurer un revenu complémentaire régulier à la retraite, le Plan d’Épargne en Actions (PEA) est une solution à envisager. En choisissant le PEA Assurances et en optant pour une rente viagère, il est possible de bénéficier d’un revenu régulier et défiscalisé. Les options de réversion permettent également de protéger le conjoint survivant. Il est essentiel de bien préparer et gérer son PEA pour optimiser les avantages qu’il procure. N’hésitez pas à consulter un professionnel pour obtenir des conseils personnalisés et adapter votre stratégie d’épargne en fonction de vos objectifs et de votre situation. En somme, le PEA peut être un outil clé pour assurer une retraite sereine et financièrement confortable.

Rénovation et #déficitfoncier : duo gagnant pour les bailleurs

Rénovation et déficit foncier

Face à l’évolution de la législation et aux enjeux environnementaux, les bailleurs doivent adapter leurs biens immobiliers pour les rendre énergétiquement performants. La rénovation énergétique devient donc une priorité pour les propriétaires. Cet article vous présente les avantages du déficit foncier dans le cadre de la rénovation énergétique et comment optimiser cette démarche pour en tirer le meilleur parti.

Rénovation énergétique : un impératif pour les bailleurs

Pourquoi rénover énergétiquement son bien locatif ?

La rénovation énergétique permet de réduire la consommation d’énergie du logement, d’améliorer son confort et de respecter les nouvelles normes environnementales. En conséquence, les propriétaires-bailleurs sont incités à effectuer des travaux pour éviter la dévalorisation de leur bien et préserver leur rentabilité locative.

Les obligations légales et les échéances à respecter

Pour être en conformité avec la législation, les bailleurs doivent respecter les échéances fixées par la loi Climat et résilience. Les logements les plus énergivores seront progressivement interdits à la location, avec des échéances distinctes pour les classes G, F et E.

Le déficit foncier : un levier fiscal pour financer la rénovation

Le principe du déficit foncier et son impact fiscal

Le déficit foncier permet aux bailleurs de déduire de leurs revenus fonciers les charges engendrées par des travaux de réparation, d’entretien ou d’amélioration. Si les charges dépassent les revenus fonciers, le déficit peut être imputé sur le revenu global, dans la limite de 10 700 euros par an.

Les conditions pour bénéficier du déficit foncier

Pour profiter du déficit foncier, les bailleurs doivent opter pour le régime réel d’imposition et réaliser des travaux éligibles. Les travaux doivent concerner la réparation, l’entretien ou l’amélioration du logement locatif.

Un plafond doublé pour les travaux de rénovation énergétique

Les avantages du plafond doublé pour les bailleurs

Le gouvernement a décidé de doubler le plafond du déficit foncier imputable sur le revenu global pour les travaux de rénovation énergétique, le portant à 21 400 euros. Cette mesure incitative permet aux bailleurs de financer plus facilement les travaux de rénovation énergétique de leurs biens locatifs.

Les conditions à respecter pour profiter du plafond doublé

Pour bénéficier du plafond doublé, les bailleurs doivent respecter certaines conditions. Par exemple, réaliser des travaux de rénovation énergétique entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2025. Egalement, améliorer la classe énergétique du logement et fournir deux DPE, avant et après les travaux.

La stratégie de rénovation et le déficit foncier : un duo gagnant pour les bailleurs

La rénovation énergétique et le déficit foncier constituent un duo gagnant pour les propriétaires-bailleurs souhaitant mettre en conformité leurs biens locatifs et profiter d’avantages fiscaux. En investissant dans la rénovation énergétique, les bailleurs pourront non seulement respecter les obligations légales, mais également optimiser la performance énergétique de leurs logements. Le tout en améliorant leur rentabilité locative et réduire leur imposition. Il est donc essentiel de bien planifier ces travaux et de respecter les conditions. Cela permettra de tirer le meilleur parti du déficit foncier et du plafond doublé dédié aux travaux de rénovation énergétique.

Fonds en euros en 2023 : évolution et perspectives

Fonds en euros en 2023

Fonds en euros en 20023 : évolution et perspectives face au succès du Livret A. En 2023, les fonds en euros subissent une décrue face au succès grandissant du Livret A et du LDDS. Malgré la remontée de la rémunération des fonds en euros, leur compétitivité pâlit face à la hausse des taux d’intérêt et à l’inflation. Dans cet article, nous analyserons l’évolution des fonds en euros en 2023 et les raisons de cette baisse de popularité.

Contexte et comparaison avec l’épargne réglementée

Le succès du Livret A et du LDDS

En 2023, le Livret A et le LDDS connaissent une collecte nette record, grâce à une rémunération rehaussée à 3% depuis le 1er février. Les encours de l’assurance-vie atteignent 1 870 milliards d’euros, soit trois fois et demie le stock du Livret A et du LDDS. Cette situation met en évidence le contraste entre les deux types d’épargne.

La décollecte des fonds en euros

Face à ce succès, les fonds en euros poursuivent leur décrue. La Fédération France Assureurs considère cette décollecte comme “purement mécanique”, résultant d’un contexte économique particulier et d’une concurrence accrue avec les produits d’épargne réglementée.

Analyse des facteurs influençant l’évolution des fonds en euros en 2023

La hausse des taux d’intérêt

L’un des principaux facteurs de la baisse de popularité des fonds en euros est la hausse des taux d’intérêt. Ce phénomène rend les produits d’épargne réglementée, tels que le Livret A et le LDDS, plus attractifs pour les épargnants. Les fonds en euros peinent donc à conserver leur compétitivité sur le marché de l’épargne.

L’inflation et son impact sur les fonds en euros

L’inflation constitue un autre facteur clé de l’évolution des fonds en euros en 2023. En effet, avec une inflation en hausse, la rémunération des fonds en euros ne parvient pas à offrir un rendement suffisamment attractif pour les épargnants, les incitant à se tourner vers d’autres produits d’épargne plus rémunérateurs.

Les perspectives pour les fonds en euros

Adaptation des offres et diversification

Pour retrouver leur attractivité, les fonds en euros devront s’adapter à l’évolution du marché et aux attentes des épargnants. Cela pourrait passer par une diversification des offres, notamment en proposant des produits d’investissement plus dynamiques et plus rémunérateurs, afin de répondre aux besoins des épargnants en quête de rendement.

Sensibilisation et éducation des épargnants

Une autre piste pour redynamiser les fonds en euros consiste à sensibiliser et éduquer les épargnants sur les avantages et les risques associés à ces placements. En informant les épargnants sur les particularités des fonds en euros, notamment leur sécurité et leur garantie en capital, il sera possible de les inciter à considérer ces produits comme une option viable pour diversifier leur épargne.

Le défi des fonds en euros face à l’évolution du marché de l’épargne

En 2023, les fonds en euros sont confrontés à un déclin de leur popularité, principalement dû à la hausse des taux d’intérêt et à l’inflation. Face au succès du Livret A et du LDDS, il est essentiel pour les fonds en euros de s’adapter et de se diversifier pour redevenir compétitifs. La sensibilisation et l’éducation des épargnants sur les avantages de ces produits pourraient également contribuer à inverser la tendance et redonner un second souffle aux fonds en euros.

C’est quoi le label ISR ?

C'est quoi le label ISR ?

Vous êtes-vous déjà demandé “c’est quoi le label ISR ?” Le label ISR (Investissement Socialement Responsable) a pour objectif d’orienter les épargnants vers des fonds d’investissement durables et responsables. Cependant, le Forum pour l’investissement responsable (FIR) a récemment décidé de se mettre en retrait de la promotion de ce label, déplorant un manque d’exigence. Dans cet article, nous vous présentons le label ISR, son fonctionnement, et les raisons de cette controverse.

Comprendre le label ISR et son rôle

C’est quoi le label ISR ?

Le label ISR est une certification créée en 2015 par le ministère de l’Économie et des Finances en France. Il vise à distinguer les fonds d’investissement qui intègrent des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans leur processus de sélection des actifs.

Le rôle du label ISR

Le label ISR a pour objectif d’aider les épargnants à identifier les fonds d’investissement qui respectent des normes éthiques et durables. En obtenant ce label, les fonds d’investissement peuvent attirer des investisseurs soucieux de responsabilité sociale et environnementale.

Les raisons de la controverse autour du label ISR

Le FIR et le label ISR : une relation tendue

Le FIR, qui regroupe investisseurs, sociétés de gestion, ONG et autres parties prenantes autour de l’ISR, s’est mis en retrait de la promotion du label ISR. L’association déplore un manque d’exigence dans les critères d’attribution de ce label.

Un manque de rigueur dans l’attribution du label

La principale critique du FIR envers le label ISR est l’absence de critères suffisamment exigeants pour garantir un réel impact positif des fonds labellisés. Les exigences actuelles pour obtenir le label ISR sont jugées trop faibles pour refléter une véritable démarche responsable.

Les conséquences de cette controverse sur le label ISR

Une perte de confiance des investisseurs

Le retrait du FIR de la promotion du label ISR pourrait entraîner une perte de confiance des investisseurs dans ce label. En effet, les épargnants pourraient remettre en question la fiabilité du label pour distinguer les fonds réellement responsables.

Un appel à une réforme

Face à ces critiques, le label ISR pourrait être amené à revoir ses critères d’attribution et à renforcer ses exigences en matière de responsabilité sociale et environnementale. Une réforme du label pourrait ainsi permettre de restaurer la confiance des investisseurs et de promouvoir une finance plus durable.

Le label ISR… un outil à perfectionner pour une finance durable

Le label ISR est un outil destiné à orienter les épargnants vers des fonds d’investissement responsables. Cependant, les critiques émises par le FIR soulignent un manque d’exigence dans les critères d’attribution, remettant en question la pertinence du label pour distinguer les fonds véritablement responsables. Pour restaurer la confiance des investisseurs et promouvoir une finance durable, il est essentiel que le label ISR renforce ses exigences et s’adapte aux enjeux actuels de responsabilité sociale et environnementale ! Vous pouvez lire dans la même thématique notre article sur les fonds de Private Equity labellisés : FCPR, FCPI et FIP.

Quel avis sur les fonds ESG ?

Quel avis sur les fonds ESG ?

L’ESG (Environnement, Social et Gouvernance) est devenu un terme incontournable dans le monde de la finance et de l’investissement responsable. Les fonds ESG sont des produits financiers qui intègrent ces critères dans leur processus d’investissement. Pourtant, ces derniers mois, cette tendance vers l’ESG a été plusieurs fois été remise en cause. Il est important de comprendre les raisons et les implications de ces changements récents pour se faire un avis sur les fonds ESG. Au final, est-il justifié en tant qu’investisseur de payer une prime pour des investissements ESG ?

L’ESG : un rôle sociétal pour un développement économique harmonieux

Les fonds ESG ont été créés pour répondre à la demande croissante des investisseurs pour des investissements responsables et durables. Ils se concentrent sur les entreprises qui ont des pratiques environnementales et sociales positives. Le tout en ayant une gouvernance d’entreprise efficace. L’objectif de ces fonds est de promouvoir un développement économique plus harmonieux. Le tout en accordant une attention particulière aux questions environnementales, sociales et de gouvernance.

L’ESG a pour vocation d’encourager un développement économique plus harmonieux. Il prenden compte les impacts environnementaux, sociaux et de gouvernance des entreprises dans les choix d’investissement. C’est une tendance en plein essor, car elle répond aux préoccupations croissantes des investisseurs concernant l’impact de leurs placements sur la société et l’environnement.

Qu’est-ce qui rend les fonds ESG efficaces ?

La question de savoir si les fonds ESG sont réellement efficaces pour promouvoir des pratiques durables a été posée à plusieurs reprises ces derniers mois. L’efficacité des fonds ESG a été remise en question en raison d’un manque de cohérence dans les définitions et les mesures de l’ESG. Sans compter la difficulté à mesurer l’impact des fonds ESG sur les pratiques environnementales des entreprises.

Les fonds ESG sont censés investir dans des entreprises qui ont des pratiques durables et respectueuses de l’environnement. En théorie, cela devrait conduire à une réduction de l’impact environnemental des entreprises. Cependant, les mesures de l’ESG varient d’un fournisseur à l’autre, ce qui rend difficile la comparaison des fonds de ce type.

Avis sur les fonds ESG : les récentes remises en question

Cette tendance a été mise à rude épreuve ces derniers mois, notamment avec l’annulation d’une loi américaine. Loi qui permettait aux fonds de pension d’investir en fonction de critères ESG.

Petit retour dans le temps. En janvier 2023 une loi américaine est entrée en vigueur, permettant aux fonds de pension américains de prendre en compte des critères ESG dans leurs décisions d’investissement. Cette décision a été saluée par les partisans de l’ESG, qui ont vu cela comme une reconnaissance de l’importance de l’investissement responsable. Cependant, cette mesure n’a pas fait l’unanimité, certains craignant que cela n’entraîne des décisions d’investissement moins rentables et moins efficaces.

Deux mois plus tard, le 1er mars, le Congrès américain a voté pour annuler cette loi. Cette décision a suscité des inquiétudes quant à l’avenir des fonds ESG et à la reconnaissance de leur légitimité. Les partisans de l’ESG ont dénoncé cette décision, affirmant qu’elle pourrait entraver le développement d’investissements responsables et durables. Ils ont également souligné que l’annulation de cette loi ne faisait qu’encourager les investisseurs à se concentrer uniquement sur les rendements financiers. Au détriment des facteurs environnementaux et sociaux.

Avis sur les fonds ESG : se concentrer sur son rôle sociétal

Une réglementation excessive et politique pourrait nuire à la légitimité de l’ESG, en imposant des critères trop restrictifs. Le tout, en écartant des entreprises qui ont des pratiques acceptables mais qui ne répondent pas à des critères très stricts. Pour être légitime, l’ESG doit se concentrer sur son rôle sociétal, plutôt que de se laisser influencer par une réglementation excessive.

l’ESG est une tendance en plein essor dans le secteur financier, qui s’inscrit dans une démarche de développement économique plus responsable. Si certains critiques remettent en cause l’efficacité de cette approche, il est important de rappeler que son impact sociétal doit être au cœur des préoccupations. Vs la recherche de conformité à des réglementations politiques excessives. Les investisseurs doivent donc être vigilants dans leurs choix de fonds ESG. Privilégiez ceux qui ont une véritable démarche responsable et éthique, plutôt que ceux qui ne font que suivre une tendance.

En fin de compte, il est important de se rappeler que l’investissement ESG est également un choix personnel. Il est important de ne pas perdre de vue les coûts souvent un peu plus importants associés aux fonds ESG, qui peuvent potentiellement affecter les rendements à long terme. En fin de compte et pour se faire un avis sur les fonds ESG, chaque investisseur doit peser le pour et le contre. Cela vous permettra de décider si la prime – souvent – payée pour les investissements ESG est justifiée en fonction de ses propres convictions et objectifs financiers.

Quels sont les taux moyens de l’assurance-vie pour 2023 ?

Quels sont les taux moyens de l'assurance-vie pour 2023 ?

L’assurance-vie est un produit financier très apprécié des Français. Elle permet de placer son argent sur le long terme et de bénéficier d’une rémunération attractive. En 2022, les taux moyens de l’assurance-vie ont grimpé à 2 %, une hausse significative après plusieurs années de baisse. Dans cet article, nous allons examiner les raisons de cette hausse, les différences entre les acteurs du marché et les produits proposés, ainsi que les perspectives pour l’avenir de l’assurance-vie.

Taux moyens de l’assurance-vie : Les raisons de la hausse

Les fonds en euros ont toujours été le produit phare de l’assurance-vie en France. Ces dernières années, cependant, les taux de rendement de ces fonds ont été en baisse constante en raison de la faiblesse des taux d’intérêt. Mais en 2022, les taux moyens de l’assurance-vie ont grimpé à 2 %, une hausse qui s’explique par plusieurs facteurs.

Tout d’abord, la concurrence du livret A a poussé les compagnies d’assurance à offrir des taux plus attractifs pour leurs produits d’assurance-vie. En effet, le livret A a connu une hausse de son taux de rémunération en 2022, passant de 0,5 % à 0,75 %. Les compagnies d’assurance ont donc dû s’adapter à cette concurrence pour rester compétitives.

Ensuite, la hausse des taux d’intérêt a également contribué à cette augmentation des taux moyens de l’assurance-vie. Les taux d’intérêt sont en effet un facteur déterminant dans le calcul de la rémunération des fonds en euros. Plus les taux d’intérêt sont élevés, plus la rémunération est attractive. Les taux d’intérêt ont commencé à remonter en Europe, notamment sous l’effet de la reprise économique post-pandémie. Cette hausse des taux d’intérêt a eu un impact sur la performance des fonds en euros, qui sont majoritairement investis en obligations. En effet, les obligations ont vu leur valeur augmenter avec la hausse des taux d’intérêt, ce qui a permis aux assureurs de proposer des taux plus élevés sur les fonds en euros.

Enfin, certains acteurs du marché ont choisi de réduire leur exposition à des investissements risqués, tels que les obligations d’État, et ont préféré investir dans des actifs plus sûrs, tels que des obligations d’entreprise ou des obligations adossées à des actifs.

Différences entre les acteurs du marché et les produits proposés

Il convient de souligner que cette hausse des taux moyens de l’assurance-vie n’est pas uniforme pour tous les acteurs du marché. En effet, il existe de fortes disparités entre les compagnies d’assurance et les produits proposés. Certains acteurs offrent des taux de rémunération plus élevés que d’autres, tandis que certains produits sont plus performants que d’autres.

Les impacts sur les acteurs financiers et les épargnants

Cette hausse des taux moyens de l’assurance-vie a des impacts sur les acteurs du marché. Tout d’abord, les assureurs voient leur rentabilité s’améliorer avec cette hausse des taux. En effet, les assureurs ont la possibilité de réinvestir les fonds en euros dans des obligations à taux plus élevés, ce qui améliore leur marge.

Reste que les épargnants qui ont diversifié leur contrat avec des unités de compte (UC) auront eu en 2022 des rendements plus élevés que ceux qui ont investi uniquement dans des fonds en euros. Et ce malgrès la hausse du rendement des fonds euros.

Il est donc important de bien comparer les offres avant de souscrire une assurance-vie. Il convient également de noter que la rémunération des fonds en euros peut varier en fonction des options choisies par l’assuré, telles que la diversification du portefeuille ou la limitation des frais de gestion.

Les marchés financiers américains sont-ils attractifs en 2023 ?

Les marchés financiers américains sont-ils vraiment attractifs en 2023 ?

Les marchés financiers américains sont souvent considérés comme incontournables dans une allocation internationale diversifiée des actifs. Les valeurs américaines représentent en effet une part importante des principaux indices internationaux actions, obligations souveraines et obligations d’entreprises. Cependant, la question se pose de savoir si les marchés financiers américains sont toujours aussi attractifs en 2023, compte tenu des perspectives économiques incertaines et des changements récents sur la scène mondiale.

Attractivité cyclique relativement attrayantes des marchés financiers américains

Les valeurs américaines représentent au moins 60% des principaux indices internationaux actions, obligations souveraines et obligations d’entreprises. Cela signifie qu’avoir une position neutre sur les principaux indices internationaux signifie avoir une exposition large au marché américain. Si les perspectives pour les États-Unis sont moins favorables pour l’année à venir, elles restent positives en relatif aux autres places financières. En effet, si la croissance américaine devrait ralentir significativement, l’activité économique en Europe est attendue en récession avec une inflation également élevée.

Les risques politiques et énergétiques aux États-Unis resteront également moins prégnants que pour les autres économies, du fait de l’éloignement géographique du conflit russo-ukrainien et de leur indépendance énergétique. Concernant le contexte spécifique des tensions géopolitiques avec la Chine, l’économie et les marchés financiers américains apparaissent moins vulnérables à un éventuel renforcement des sanctions commerciales.

Performance des indices américains

Côté actions, si le S&P500 sous-performe actuellement de façon quasi inédite les indices européens, cette sous-performance reflète principalement le poids des valeurs dites “de croissance” (avec le secteur IT représentant 25% de l’indice), qui sont significativement plus sensibles au niveau des taux réels. Néanmoins, si on regarde les indices dits “de valeur”, l’indice américain surperforme l’indice européen sur plusieurs années. Ceci reflète une économie américaine qui reste plus dynamique que l’économie européenne en tendance ainsi que le fait que certains secteurs y sont moins réglementés.

Taux d’intérêt plus élevés

Les taux d’intérêt réels aux États-Unis sont positifs et supérieurs à ceux d’Europe. Cet écart entre les taux réels est d’ailleurs une des explications de la force du dollar contre les principales devises développées. Cela rend le marché obligataire américain plus attractif en termes de rendements.

Dollar fort

Le dollar s’est significativement apprécié contre les principales devises depuis le début de l’année. Différents facteurs ont soutenu le dollar : écart des taux d’intérêts, crise énergétique/politique activant le rôle de valeur refuge du dollar, hausse des prix de l’énergie augmentant la demande de dollar. Si nous considérons qu’une bonne partie de l’ajustement a été déjà faite et que le mouvement des taux d’intérêt est également largement derrière nous, les autres facteurs restent d’actualité, ce qui devrait maintenir le dollar à un niveau élevé.

Les marchés financiers américains : une oppportunité pour 2023

Dans l’ensemble, les marchés financiers américains sont attractifs en 2023 en raison de leur attractivité cyclique relative, de leurs taux d’intérêt plus élevés et de la force du dollar. Les marchés financiers américains resteront cette année des actifs incontournables pour une allocation d’un portefeuille d’actif diversifiée. N’hésitez pas également à lire notre article sur comment investir sur le NASDAQ !

Revolut, nouvelle solution de trading ?

Revolut, nouvelle solution de trading ?

Revolut : nouvelle solution de trading pour les investisseurs européens ? Revolut, la banque en ligne anglaise, élargit son offre de trading dans l’espace européen. Avec cette nouvelle solution de trading, les clients pourront accéder à des actions cotées en bourse en toute simplicité. Dans cet article, nous aborderons les caractéristiques de cette nouvelle plateforme de trading .

Revolut et sa plateforme de trading

Un accès étendu aux marchés boursiers

Avec l’expansion de sa plateforme, Revolut permet à ses clients de France, Belgique, Allemagne et Italie, entre autres, d’accéder à des actions cotées en bourse. Les utilisateurs peuvent désormais investir dans plus de 1 000 titres, dont Apple, Zoom et Tesla.

Accessibilité et simplicité pour les investisseurs

La plateforme de trading de Revolut ne nécessite qu’un dépôt minimum de 1$, rendant ainsi l’investissement accessible à tous. De plus, grâce à une application conviviale, les utilisateurs peuvent suivre en temps réel la performance des actions avec des listes de surveillance, des graphiques et des informations sur le marché.

Les fonctionnalités et avantages de la plateforme de trading Revolut

Un cours d’initiation pour les débutants

Revolut propose un cours de six leçons pour les investisseurs débutants, leur permettant de se familiariser avec les concepts de base de l’investissement et du trading avant de construire leur portefeuille. Ce cours est disponible dans le “Hub” de l’application Revolut, sous l’onglet “Learn”.

Une offre diversifiée en perspective

Selon Rolandas Juteika, responsable Wealth & Trading (EEA) chez Revolut, la plateforme prévoit d’élargir prochainement son offre avec des produits d’investissement supplémentaires, tels que des ETF, des actions cotées sur les marchés de l’EEE, des fonds communs de placement, des obligations, un service de robo-advisor et une plateforme de trading plus sophistiquée.

Les coûts et frais liés à la plateforme de trading Revolut

Des transactions gratuites selon le plan choisi

Les utilisateurs de Revolut peuvent effectuer un certain nombre de transactions gratuites par mois, en fonction de leur plan d’abonnement. Les frais variables s’appliquent ensuite sur chaque transaction supplémentaire, à hauteur de 0,25 % (min. 1,00 $).

Des droits de garde en USD

Revolut applique des droits de garde en USD de 0,12 % par an, calculés sur la valeur de marché des actifs de l’utilisateur et facturés mensuellement.

Revolut, la nouvelle solution de trading à considérer

La nouvelle solution de trading de Revolut s’annonce prometteuse pour les investisseurs européens, offrant une accessibilité et une simplicité d’utilisation inégalées. Avec l’ajout prochain de nouveaux produits d’investissement et la perspective d’une plateforme de trading plus sophistiquée, Revolut pourrait bien devenir un acteur incontournable du marché financier européen. Pour découvrir la nouvelle offre, c’est par ici !

Lire les communiqués de presse de Revolut c’est ici.

L’épargne en France en 2023 : modification des comportements

L'épargne en France en 2023 : modification des comportements

L’épargne en France en 2023 : un nouveau sondage de l’IFOP réalisé pour Sicavonline en février 2023 révèle une modification des comportements

L’épargne : un exercice facile et agréable pour les français

Ce récent sondage indique que la majorité des Français (59 %) trouve facile de savoir où placer leur argent, tandis que 68 % considèrent l’exercice comme plutôt agréable. Cela est en contradiction avec le fait que 69 % des Français estiment que leurs connaissances en économie, finance et mécanismes financiers sont moyennes ou faibles. Les personnes de 65 ans et plus sont celles qui se sentent le plus à l’aise avec seulement 33 % d’entre eux estimant que cela a été problématique. Cependant, aucun lien n’a été trouvé entre l’âge et la difficulté à choisir les placements financiers.

Une modification des comportements d’épargne

L’étude a également révélé que 57 % des Français considèrent que la situation économique actuelle est susceptible de modifier leur comportement d’épargne, et 32 % sont incités à épargner davantage, tandis que 25 % épargnent moins que d’habitude. Les moins de 35 ans ont modifié leur comportement d’épargne de manière significative, avec 7 points de plus que la moyenne (64 %). Ainsi, 36 % d’entre eux sont incités à épargner davantage.

L’impact de l’inflation

Cependant, l’étude a également révélé que près de 7 Français sur 10 ont déjà reporté ou annulé un achat en raison de la hausse des prix. Cinquante pour cent des sondés ont reporté ou annulé des achats quotidiens tels que l’alimentation, ce qui touche particulièrement les 18-24 ans (61 %) ; 42 % ont annulé ou reporté des vacances, tandis que 37 % ont annulé ou reporté des achats à plus long terme tels que des véhicules ou des biens immobiliers. Les femmes sont plus susceptibles d’avoir reporté ou annulé des achats que les hommes, avec un écart de 15 points en ce qui concerne les achats du quotidien.

En résumé, les résultats de ce sondage montrent que la majorité des Français trouve facile et agréable de savoir où placer leur argent, bien que la plupart estime avoir des connaissances limitées en matière d’économie et de finance. La situation économique actuelle a incité de nombreux Français à modifier leur comportement d’épargne, avec les moins de 35 ans modifiant leur comportement de manière significative. Cependant, près de 7 Français sur 10 ont déjà reporté ou annulé un achat en raison de la hausse des prix, et les femmes sont plus susceptibles d’avoir reporté ou annulé des achats que les hommes.